L’or n’est pas toujours ce qui brille, faut-il acheter de l’or ?

Bourse academy

Il n’y a pas de hasard dans la vie… L’or enregistre sa plus grosse chute depuis plus de 20 ans (sauf erreur) et voilà qu’un journaliste économique sur LCI me propose de poster un article sur mon blog… :).

Faut-il acheter de l’or ?

J’ai donc l’honneur et le plaisir d’accueillir Thomas Blard qui vient de lancer sa plateforme de conseils boursiers qui s’appelle BourseAcademy.com. Je laisse donc Thomas aborder son sujet sur l’utilisation de l’or sur les bourses mondiales.

Bonjour à tous,

La «relique barbare » a la peau dure. Keynes avait peut-être qualifié ainsi l’or, mais je ne peux que rappeler que le système règlementé des changes mis en place en 1944 à Bretton Woods dans le prolongement de ses théories avait précisément été basé sur la convertibilité du dollar en métal jaune. Depuis 1976 et les accords dits de la Jamaïque, l’or vit sa propre vie. Et pas si mal : la valeur de l’once d’or  a été multipliée par 42. L’indice Dow Jones a été multiplié par un peu moins de 14 fois sur la période.

Les mauvais conseils des hommes politiques.

Les hommes politiques ne parlent pas d’or, vous le savez. Ils ont même un rapport très difficile avec le métal. Ils en déconseillent facilement l’achat, pour inciter les épargnants à financer l’économie ou la construction. Dans le même temps, les banques centrales considèrent toujours le métal comme une monnaie de réserve en achètent souvent, en vendent rarement. Faites ce que fais, pas ce que je dis !

Pas seulement une défense de long terme contre l’inflation

Je suis comme tout le monde : j’ai l’image de l’or au travers des napoléons achetés par les générations précédentes « au cas où ». Cela a marché et bien marché. Mais je constate des bénéfices sur des périodes courtes et récentes. Vous auriez pu doubler votre investissement en 4 ans, gagner plus de 50 % en deux ans. Une hausse qui, vous le savez n’a rien à voir avec des anticipations d’inflation.

Un vrai phénomène de rareté

L’or est rare et le reste. On dit souvent que tout l’or extrait par les hommes tiendrait dans un cube de 20 mètres sur 20 mètres. Pour appuyer mon analyse, je préfère m’en ternir aux chiffres  Le stock extrait pèse 15.0000 tonnes (640 milliards d’euros), dont 10 % serait perdu. Il s’accroît de 2.500 tonnes par an (107 milliards) et il en resterait un peu plus de 100.000 tonnes (4.270 milliards) à portée plus ou moins lointaine de pioche dans le sol.  Pour  comparer, la seule valeur boursière d’Apple est de 425 milliards d’euros.

Les facteurs dévolution de l’or

Pratiquement la moitié de l’or est aujourd’hui utilisée sous forme de bijoux. Les banques centrales (24%) et l’investissement (18%) sont les deux autres grandes positions. Pour raisonner sur les grandes tendances, trois facteurs jouent sur le marché. D’abord,la croissance mondiale qui enrichit les populations (en particulier en Inde, premier détenteur sous forme de bijoux) et impose des achats aux banques centrales de pays au commerce extérieur positif (comme la Chine). Ensuite, les  cours de l’ énergie (qui jouent en particulier sur les gestions or des banques centrales de pays producteurs : pays du golfe, mais aussi Russie),. Enfin les masses monétaires qui incitent globalement les investisseurs à agir comme des banques centrales et à posséder une part de leurs actifs dans ce qui est finalement une monnaie de réserve.

Une tendance ferme

L’or est un support pour profiter des politiques de relance de l’activité des banques centrales. Ces fameux assouplissements quantitatifs  (quantitative easing) consistent à faire marcher la planche à billet. L’inflation qui en ressort ne se traduit pas dans les prix ou les salaires – c’est la conséquence de la mondialisation. Mais elle ne peut que se concentrer que les actifs et l’or vient en bonne place dans les gagnants directs sur les marchés.

La tendance est là et je ne vois pas de raison de ne pas en profiter : les pays riches financent la hausse de l’or et la croissance des pays émergents (Inde en tête) alimente la demande finale.

Comment je travaille l’or

L’époque des emprunts (le Pinay et le Giscard) qui ont fait la fortune des Françis est révolue. Pour gagner avec l’or, il y a trois options : acheter des mines productives, acheter du métal physique, prendre des positions sur les cours.  Les mines d’or sont un placement d’un genre particulier et qui ne sont pas directement liées au métal. Je vous indiquerait dans un chapitre particulier comment faire avec. Pour jouer la tendance qui est haussière, je me fixe deux zones d’intervention. Je porte une position longue (acheteuse) de long terme sur un contrat à terme de matière première chez un spécialiste des CFD par exemple. Au moment des annonces de la réserve fédérale, anticipant, puis accompagnant l’annonce d’un Quantitative Easing, j’accompagne avec des turbo calls.

En agissant ainsi, je m’assure que l’or va bien m’enrichir.

Thomas Blard

Voilà j’espère que cet article vous aura plu et je vous dis à très bientôt. Je suis en train de vous préparer un article qui j’en suis sur va faire réagir un paquet de monde… @très bientôt.

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5 Commentaires

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    • puzzle winx sur 18 avril 2013 à 6 h 26 min
    • Répondre

    Bonjour,
    Cet article est très intéressant car il aborde le sujet d’une autre manière et explique pas mal de choses. Concernant cette chute de l’or, j’avais cru comprendre qu’il y avait des hausses et parfois des baises, mais que la tendance générale était une hausse constante, c’est bien effectivement le cas?

    • samuel@entrepreneur d'internet sur 18 avril 2013 à 20 h 13 min
    • Répondre

    Salut,

    c’est un sujet totalement nouveau pour moi.

    je suis impatient de lire le prochain article que tu as prévu.

    Amicalement,
    samuel

  1. Bonjour,

    l’or a effectivement connu une longue tendance, dernièrement amplifiée par les différentes crises.

    Mais les crises étant terminées, l’or s’affaisse. Cet article présente une analyse fondamentale de l’or qui reflète une opinion. La réalité, elle, est inscrite dans les cours.

    Les cours cristallisent toutes les attentes des opérateurs. Le chartisme et l’analyse technique permettent de tirer des conclusions sur les mouvements des prix.

    Dans mon article du 2 mars, j’indiquais une sortie par le bas d’un triangle et un support à ne pas enfoncer. Ce support a été enfoncé. D’autres indicateurs (non précisés) étaient aussi à la baisse.
    L’or a franchi à la baisse sa moyenne mobile à 500 jours pour la première fois depuis des lustres.

    Tout indiquait une baisse.

    Alors, est-ce qu’à long terme l’or est appelé à grimper ? Certainement. En tout cas, à court terme, c’est sauve qui peut.
    Après une telle baisse, on va souffler un peu… ou encore baisser.
    L’heure n’est pour l’instant pas à la hausse.

    Le message que je veux faire passer c’est que les considérations économiques c’est bien, mais pour bien investir il faut surtout étudier l’action des prix – des règles existent et sont relativement simples.

  2. Salut à tous,

    J’ai bien l’impression que le cas de l’or est lui aussi manipulé par une spéculation « à donf ». 😉

    Tu dis Michel que les crises sont terminées ? Pas tout à fait d’accord.
    Déjà parce que au niveau boursier tous ces « magouilleurs » ont mis un beau bordel.

    Et deuxièmement parce que tout ça n’est dû qu’à la spéculation des fonds financiers qui n’ont pas l’intention de laisser tomber ces variations démentielles qui font rentrer des sommes colossales dans les caisses.

    Ces HF sont si puissants qu’en face, il n’y a personne pour les contrer, et surtout pas les politiques (qui d’ailleurs ont la main, pour ne pas dire le bras, dans le « pot de confiture »).

    Trading à haute fréquence, produits dérivés en tout genre, absence de réel contrôle, etc. Tout ça fait qu’on est très loin d’être sorti de ces « crises » complètement artificielles.

    Il suffit de regarder certains cours de bourse qui n’ont absolument rien à voir avec la réalité.
    Des sociétés faisant de jolis bénéfices avec des contrats à la pelle se font dessouder juste du fait de l’appétit de ces messieurs de la finance.

    Tant qu’on interdira pas ces pratiques mafieuses des HF (qui gouvernent le monde), on sera confronté à des amplitudes complètement « débiles » dans les cours (que ce soit les actions, l’or, etc).

    Et ces interdictions ne sont pas prêtes d’arriver car les politiques sont aux ordres des financiers.

    Les médias sont également « mouillés » jusqu’au cou. Et je suis bien placé pour le savoir. J’ai exercé le métier de « journaliste » durant près de 10 ans. J’en ai vu des « choses »…

    Amicalement,
    Sam

    • Ludovic Baratier sur 13 mai 2013 à 13 h 32 min
    • Répondre

    Bonjour

    Super intéressant ton article

    Merci

    Ludovic

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